D’ici la fin de l’année, la ville de Smara devra être la 4ème ville du Sud marocain déclarée sans bidonvilles, apprend-on auprès du holding d’aménagement Al Omrane-Al Janoub.
D’ici la fin de l’année, la ville de Smara devra être la 4ème ville du Sud marocain déclarée sans bidonvilles, apprend-on auprès du holding d’aménagement Al Omrane-Al Janoub.
Smara, capitale culturelle des provinces du Sud, s’efforce d’améliorer son paysage urbain et architectural, et ce pour promouvoir les conditions de vie de ses habitants. Dans ce cadre cette localité devrait être déclarée dans les prochains mois de l’année en cours comme étant la 4ème ville sans bidonvilles au Sud marocain.
Lancé depuis 2008 par le ministère de l’habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement de l’espace, le programme national «Villes sans bidonvilles» concerne cinq mille familles, dont 4.800 habitent aux quartiers Lakuiz et Rbib à Smara, et prévoit d’éradiquer toutes les formes d’habitat insalubre et créer un marché immobilier à même de répondre aux besoins induits par la croissance de la population et le développement du tissu urbain.
Smara connaît aussi le lancement de plusieurs chantiers portant sur la qualification de plusieurs quartiers, à la réalisation des routes, au pavage, à l’éclairage public, à l’aménagement des trottoirs, aux projets d’eau potable et d’assainissement liquide, et dont le coût est de 32 millions DH.
Ces projets sont conçus dans le prolongement des réalisations qui ont été accomplies dans la région et qui ont eu pour effet de porter à un rythme soutenu les autres projets entrepris dans les différents domaines du développement économique et social, inscrivant ainsi la région dans une dynamique continue, vouée au progrès et au bien-être des populations de cette partie chère au Royaume.
Pour rappel, la ville de Laâyoune a été la première ville du Sud marocain à être déclarée ville sans bidonvilles en juillet 2008 après l’achèvement des opérations d’éradication des campements Al-Wahda et des bidonvilles existants et le recasement définitif de leurs résidents. Les habitants de ces campements ont bénéficié de lots de terrain équipés de 108 à 120 m2 et d’appui financier pour construire leurs nouvelles demeures au sein de lotissements qui ont connu la programmation de plusieurs équipements de proximité (écoles, centres hospitaliers et autres équipements sociaux et administratifs).
Dakhla a rejoint Laâyoune sur la liste des villes sans bidonvilles en 2010, un mois après Boujdour qui a été inscrite sur cette liste après le relogement de plus de 5.000 familles.
Mohamed Laabid, Aujourdhui.ma (http://www.aujourdhui.ma/maroc-actualite/regions/provinces-du-sud-smara-bientot-ville-sans-bidonvilles-100819.html)