Depuis sa création par feu Moulay Ahmed Alaoui en 1977, le Festival du cinéma africain est resté fidèle à sa vocation de valoriser le septième art africain. Ceci dans le but de consolider encore plus les liens culturels et artistiques et valoriser les potentialités créatives et cinématographiques dans tout le continent.
Comme l'a précisé Lahoussine Ndoufi, délégué général du Festival, l'objectif est tout d'abord une occasion unique pour promouvoir l'industrie et la culture cinématographiques africaines, tout en créant des espaces de dialogue, de communication et d'échange d'expériences entre les spécialistes du 7e art africain. Le Festival, a-t-il ajouté, multiplie les actions et les initiatives au service de la paix et du développement de la population africaine. Le programme de cette 16e édition, qui se déroulera jusqu'au 29 juin, compte 17 films en compétition, représentant 15 pays africains, à savoir le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Togo, le Nigeria, le Burkina Faso, l'Angola, la Tanzanie, le Mozambique, le Niger, la Guinée Bissau, l'Égypte, la Tunisie, le Maroc et le Mali comme invité d'honneur. Le Maroc sera représenté par 3 films dont deux seront visionnés pour la première fois. En outre, l'un de ces deux derniers sera programmé comme film d'ouverture de Festival. En parallèle avec les projections, un programme riche est prévu pour traiter les grandes problématiques du cinéma africain à travers des conférences, des ateliers et des débats.
Source :Farid Bennar, Le Matin (http://www.lematin.ma/journal/Chaouia-Ouardigha_Le-cinema-africain-tient-ses-assises--a-Khouribga/184296.html)