Organisées par le RIEM (Réseau international des éco-explorateurs de la mer) et l’Océanopole de Tan Tan (OTT), les rencontres internationales du RIEM se tiendront les 16 et 17 octobre 2012 à la marina du Bouregreg, Oualidia et Casablanca.

Ces débats et échanges qui s’effectueront sous forme de tables rondes auront lieu le mardi 16 à la marina du Bouregreg, en présence des responsables de l’INRH (l’Institut national de recherche halieutique), des décideurs des secteurs pêche, aquaculture, portuaire et d’éco-biologistes étrangers. Ils seront consacrés par la signature d’un mémorandum de projet de convention RIEM/OTT, suivi d’un point presse.

A cette occasion, le voilier EOLICA accostera à la marina du Bouregreg du lundi 15 au dimanche 21 octobre avec à son bord 5 éco-biologistes venus spécialement pour les rencontres du RIEM en premier lieu à Rabat/Salé, puis à Oualidia et au port de pêche de Casablanca.

Par la suite, rendez-vous est pris mercredi 17 courant à Oualidia afin de connaître l’état des lieux de l’ostréiculture et de la fragilité de sa lagune. Dans l’après-midi, est prévue une visite-étude au port de pêche de Casablanca.

Constatant qu’il n’existe aujourd’hui aucun réseau de coordination de l’éco-exploration marine participative et le besoin grandissant des scientifiques et des organisations de protection du milieu maritime qui joue un rôle fondamental dans les grands équilibres biologiques, climatiques et atmosphériques de la planète, cela ne pourra être couvert sans la participation d’éco-volontaires. Les actions du RIEM visent à offrir à cette nouvelle génération d’explorateurs un espace de rencontres périodiques, de concertation, de collaboration où pourrait se poser de manière plus approfondie, la question de la mise en adéquation des moyens proposés avec les besoins de la science et ses exigences de qualité.

Figurent parmi les missions du RIEM, la mise en place d’un réseau d’acteurs (marins, scientifiques, éco-volontaires avec ou sans bateau) afin de fédérer les initiatives, conseiller les porteurs de projets, et de communiquer vers le grand public, l’animation d’une plateforme Internet d’éco-volontariat, pour développer l’éco-exploration marine participative auprès des différents acteurs navigants (plaisance, pêche, marine marchande, etc.), l’organisation annuellement des rencontres internationales de l’éco-exploration marine, le but étant d’ouvrir un espace de rencontres et d’informations pour les éco-volontaires et les professionnels impliqués dans ces actions et le grand public. En plus de favoriser le développement de protocoles simplifiés de collecte de données océanographiques en collaboration avec des instituts de recherche en particulier avec IFREMER et la station biologique de Roscoff pour développer la qualité des données lors des missions d’éco-volontariat, du développement des modules de formation pour permettre une participation active des écoles de voile et des éco-volontaires articulée autour de protocoles précis de collecte de données et de la mise en place d’un programme pédagogique destiné aux jeunes élèves, afin de les sensibiliser aux enjeux liés à la préservation des océans.

Najoua FRIGUECH, Libération (http://www.libe.ma/Pour-la-premiere-fois-a-la-marina-du-Bouregreg-Rencontres-internationales-du-RIEM_a31490.html)