Pour des élites politiques responsables de la ville de Guelmim, à même de rehausser le niveau de la gestion de la chose locale et régionale
Plusieurs acteurs associatifs de la ville de Guelmim ont émis le vœu de voir les élections du 4 septembre prochain donner naissance à des élites politiques responsables à même de rehausser le niveau de la gestion de la chose locale et régionale.
Dans des déclarations à la MAP, ils ont indiqué que ces nouvelles élites politiques sont appelées, surtout avec les nouvelles prérogatives qui ont renforcé le rôle des conseils locaux et régionaux, d'œuvrer en symbiose et en interaction avec les besoins des citoyens et leurs demandes, tout en donnant une valeur ajoutée auxdits conseils pour une gestion rationnelle basée sur la bonne gouvernance, la responsabilité et une administration de proximité souhaitées par tous.
Pour l'enseignant-chercheur et acteur associatif, Omar Najih, les élus qui seront issus des urnes sont appelés à jouer pleinement leurs rôles en tant qu'acteurs principaux et force de proposition pour mener le changement et le renforcement de la transparence de la gestion locale et régionale, réaliser les attentes des citoyens et répondre à leurs aspirations.
Et d'affirmer la nécessité d'un suivi par les élus du quotidien du citoyen et l'ouverture de canaux de communication continue avec les habitants tout en s'engageant pour une écoute et interaction permanentes avec leurs occupations.
Il a de même prôné une approche participative dans la détermination des attentes et des priorités et une action sereine face aux affaires en relation avec la chose locale et régionale.
De son côté, l'acteur associatif, Ahmed Birouk, a souligné que les élus sont appelés, dans le cadre de leurs missions, de se pencher sur l'amélioration du niveau des services administratifs et sociaux, le renforcement des infrastructures de base et du rendement des équipements, dont la gestion incombe aux collectivités territoriales, tout en améliorant la qualité des services et prestations desdits équipements.
Il a, aussi, plaidé pour la création des conditions favorables aux investisseurs et aux activités génératrices de revenus et créatrices de postes d'emplois avec une attention particulière au monde rural et à son développement de manière intégrée et équilibrée.
A cette occasion, il a énuméré nombre de défis que les élus devront placer à la tête de leurs priorités aux niveaux local et régional afin de consolider le développement socio-économique et améliorer le niveaux des services offerts aux citoyens dans la région de Guelmim-Oued Noun, notamment la mise à niveau des infrastructures des collectivités locales et l'amélioration de leur rendement, l'amélioration de l'environnement des investissements, la facilitation des procédures, l'encouragement des initiatives privées, le renforcement des infrastructures culturelles et sportives, la mise à niveau des routes, la réalisation d'une gestion intégrée des ressources hydrauliques en plus de la protection des provinces de la région des risques d'inondation et l'amélioration de l'accessibilité des habitants des zones rurales au réseau routier.
Pour sa part, Abderrahmane Reghay, également acteur associatif, a affirmé que les élus issus des urnes lors des prochaines élections seront mis à rude épreuve pour redonner confiance aux citoyens dans l'action politique en mettant un terme aux anciennes pratiques qui entachaient la crédibilité de certains conseils et en appliquant les programmes et plans présentés lors de leurs campagnes électorales respectives.
L'interaction avec les aspirations des citoyens implique un esprit de responsabilité et une adhésion des élus dans la mise en œuvre de la régionalisation avancée, qui pose d'énormes défis à relever afin d'accompagner et consolider les changements que connait le Royaume dans différents domaines, a-t-il fait noter.
Il a plaidé pour l'instauration d'un suivi de l'action des collectivités territoriales et la dénonciation de toute pratique ou abus de pouvoir pour réaliser des profits personnels, insistant dans ce sens sur la nécessité de suivre et de contrôler la gestion des deniers publics surtout après la constitutionnalisation de la corrélation entre la responsabilité et la reddition des compte.
Le nombre de candidats aux élections communales du 4 septembre 2015 à la province de Guelmim a atteint 1.382 candidats pour pourvoir 332 sièges dont 82 sont réservés aux femmes.
Le nombre de candidats individuels aux élections communales est estimé à 838 dans 217 circonscriptions électorales réparties sur 19 communes dont 18 communes rurales, tandis que le nombre de candidats d'une liste s'est élevé à 546 répartis sur 14 listes dont 84 candidates pour 39 sièges du conseil urbain de la ville Guelmim, d'après les données des autorités locales de la wilaya.
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