Faites du tourisme virtuel et visitez Oujda en photos. Découvrez la beauté du Maroc avec des photos des monuments, des décorations, des paysages et des évènements de Oujda
La ville d’Oujda compte plus de 20 000 étudiants, répartis sur sept établissements représentant trois grandes facultés, une faculté de médecine, une école de commerce et de gestion, une école nationale des sciences appliquées ainsi qu’une école supérieure de technologie, ce qui en fait la cinquième pôle universitaire du Maroc. Ce campus pluridisciplinaire permet de fournir à la région de l’Oriental, les compétences nécessaires à son développement.
Envahi de milles senteurs, le souk d’Oujda est un carrefour d’artisanat et de spécialités typiques de la région. En pénétrant dans ces ruelles, on passe sous de vieilles arcades de pierre, qui offrent un charme particulier à la médina. Les stands d’épices et les échoppes de fruits et légumes colorent et parfument les ruelles du marché. Le « souk El Ma », marché de l’eau, reste une curiosité de la médina. Il y était autrefois vendu de l’eau de pluie qui servait à arroser les jardins verdoyants de la région.
Passé la porte Sidi Abdelouahab, naît un monde de légende. Un univers magique entouré de remparts ocre et rouille qui laisse le temps s’écouler seul, hors de ses murs. Ce lieu vivant, emmêlé de passants, laisse deviner de petites ruelles, des portes cachées, des cavernes d’Ali Baba. Les commerces, tantôt embarqués sur des roulettes, tantôt abrités sous de grands voiles blancs, emplissent nos yeux de milles couleurs, des épices aux brocanteurs. Les bijoutiers d’Oujda exposent leur savoir-faire traditionnel, des colliers majestueux nés de pratiques ancestrales, des petits bracelets argentés, sculptés de motifs orientaux transportent les femmes dans une autre époque, une époque féérique. Aujourd’hui, la médina compte plus de 1500 commerces, artisans et services divers et variés. Mais la médina d’Oujda est avant tout un centre de vie qui a vu naître l’implantation de la première école de jeunes filles et l’école L’bali, première école de garçons.