La géomatique est une science qui facilite le choix et les pratiques de l’aménagement du territoire.
Un colloque qui regroupera une centaine de chercheurs venus de Belgique, Roumanie, Algérie et de plusieurs universités marocaines et qui ambitionne d’expliciter les processus qui sont à l’origine des risques naturels ou industriels constatés, d’analyser les facteurs qui les régissent, de cartographier les risques potentiels qui en résultent et de proposer des mesures de prévention et de protection, expliquent les organisateurs. Aussi pour contribuer au développement des méthodes adoptées et les possibilités d’utilisation de la géomatique pour chaque type de risque.
A cet effet, les communications qui seront présentées le long de ces trois jours s’articuleront autour de sept thématiques : les risques hydrologiques et climatiques, les risques littoraux (érosion et sédimentation), les risques sismiques et volcaniques, les risques d’érosion des sols et de mouvements de versant, la pollution, feux de forêts et risques industriels, les aspects méthodologiques de la modélisation et apport de la géomatique ainsi que les stratégies de réhabilitation et de prévention. L’ensemble de ces thématiques sera débattu en trois ateliers et en douze sessions en plus d’une rencontre plénière. La géomatique est une science qui facilite le choix et les pratiques de l’aménagement du territoire. Elle contribue, de fait, à la maîtrise des risques naturels et environnementaux de plus en plus récurrents dans de nombreuses régions du monde. C’est ce qu’explique l’argumentaire de cette rencontre. En somme, c’est une approche qui incite davantage à mettre en exergue le concept de «sécurité environnementale» pour mieux développer les problématiques et les moyens d’action, de prévention et de gestion territoriale. Il est à préciser par ailleurs, expliquent les organisateurs, que plusieurs pays confrontés à ce phénomène ont renforcé les actions de prévention et mis en place des instruments destinés à protéger les populations. Aussi pour résister aux catastrophes naturelles et aux catastrophes industrielles et environnementales annexes. Méthode qui réduira les pertes environnementales, humaines et sociales liées à ces catastrophes. C’est ce qu’espèrent atteindre les chercheurs au niveau de l’Université Mohammed Ier.
Cette prise de conscience ne peut aboutir que si elle est partagée par les différents acteurs de la gestion des risques. Seul moyen pour réagir efficacement face aux catastrophes et assister les populations concernées.
Par : Ali Kharroubi
DNCR à Oujda
Aujourdhui.ma (http://www.aujourdhui.ma/regions-details87097.html)