Au-delà des aspects d’organisation de la production, de l’innovation de produits ou des process, du maintien de l’outil de production à ses capacités optimales, les aspects qualité des produits ont une importance cruciale pour la protection de la production locale et nationale.
Avec l’entrée en vigueur du démantèlement douanier progressif entre le Maroc et l’Union européenne depuis le 1er mars, les produits industriels locaux sont mis à rude concurrence. Ils ne peuvent se positionner dans cette nouvelle donne que s’ils améliorent leurs performances de manière continue. Et c’est pour assurer la compétitivité convoitée aux entreprises de l’Oriental que la plate-forme technologique de l’École nationale des sciences appliquées d’Oujda organise, ce mercredi 7 mars, une journée technique sur la sûreté de fonctionnement des installations industrielles par les méthodes de contrôle non destructif. Une rencontre qui s’inscrit en amont avec le développement économique et industriel de la région. Elle répond aussi à une logique de partenariat avec les acteurs privés, notamment à travers la participation des entreprises ou des organisations professionnelles au sein du réseau de la plate-forme technologique.
Au-delà des aspects d’organisation de la production, de l’innovation de produits ou des process, du maintien de l’outil de production à ses capacités optimales, les aspects qualité des produits ont une importance cruciale pour la protection de la production locale et nationale.
«Les techniques des contrôles non destructifs (CND) sont un outil précieux pour les analyses de défaillances : elles permettent de détecter des défauts et elles les caractérisent avec finesse et précision. Les CND appliquées à la production et à la maintenance peuvent apporter une réponse à l’amélioration de la compétitivité industrielle. C’est ce que nous ambitionnons au niveau de l’ENSAO», a expliqué à ALM Mohsine Eleuldj, directeur de ladite école.
Il s’agit en somme d’une ouverture de la recherche sur son environnement économique avec comme finalité la constitution de réseaux composés d’entreprises (grandes entreprises et PME), équipes de recherche, universités, centres de compétence (formation). L’ensemble de ces acteurs économiques aura pour tâche de booster l’innovation technologique et de surcroît rationnaliser le volet organisationnel.
De fait, les principaux bénéficiaires des PFT sont les PME/PMI qui peuvent s’adresser au réseau pour obtenir un service ou une prestation technologique, ou même avoir accès directement aux équipements de la PFT, précisent les initiateurs de cette rencontre.
«Le concept de plate-forme technologique (PFT) offre à notre structure universitaire la possibilité de mieux s’intégrer dans le tissu économique local afin de favoriser l’insertion de nos élèves ingénieurs», a expliqué à ALM Bachir Elkihel, chercheur à l’ENSAO.
Par : Ali Kharroubi
DNCR à Oujda
Aujourdhui.ma (http://www.aujourdhui.ma/regions-details87114.html)