La feuille de route pour la CGEM-Oriental est de veiller à l’application de ce qui a été conclu par la CGEM au niveau central tout en essayant des résoudre les problématiques transversales des PME à travers des commissions dédiées.

«L’emploi, la formation et les relations sociales au cœur du développement régional» était le thème choisi par la CGEM-Oriental pour la rencontre qu’elle a organisée mardi à Saïdia en présence de ses représentants au niveau des provinces de Nador, Berkane, Jerada et Oujda. C’était aussi l’occasion pour permettre à ses différents partenaires de formation -université, écoles, centres de formation et OFPPT- d’exposer leurs offres de formation et surtout de voir comment les canaliser pour éviter l’atomisation des efforts et les doublures inutiles. Une journée qui fut surtout ponctuée par la signature de quatre conventions de partenariat. La première pour la création de la commission régionale de l’emploi et des relations sociales. La seconde stipule la mise en place d’un observatoire régional de l’emploi et des ressources humaines. La troisième concernait la ratification de la convention CGEM-syndicats (CDT, FDT, UMT, UGTM et UNTM) alors que la quatrième était à caractère pédagogique et a concerné le renforcement de la coopération entre l’Université d’Oujda et les différents centres de formation professionnelle, tout en assurant une meilleure insertion dans les entreprises régionales sur la base de thématiques précises définies en commun accord au début de chaque année universitaire. Intervenant au début de cette journée, Abdelkrim Mehdi, président de la CGEM-Oriental, a expliqué que la Confédération qu’il préside opère selon un plan d’action qui ambitionne d’atteindre les objectifs escomptés par l’entreprise régionale. Une telle approche s’articule autour de trois axes prioritaires. L’amélioration du climat d’affaires à travers des réunions périodiques avec les différentes administrations tels les impôts, douanes et CNSS : «Un effort considérable pour se mettre à niveau et accompagner l’entreprise locale dans sa quête de performance. Le privé a besoin d’être au courant de tout ce qui se fait pour qu’il puisse adhérer et se positionner comme force de propositions et d’initiateurs de projets» a-t-il martelé. Le deuxième vecteur à maîtriser est la mise à niveau du tissu industriel par le biais de campagnes de sensibilisation concernant les secteurs où l’Oriental peut être compétitif. De telles ambitions ne peuvent aboutir sans rapprochement avec l’Université Mohammed Ier d’Oujda et l’ensemble des acteurs publics locaux de la formation (OFPPT, centres, écoles et instituts) et c’est le troisième axe sur lequel la CGEM-Oriental se focalise. En parallèle, un observatoire de l’emploi sera créé pour veiller à l’adéquation formation-emploi et éviter toutes les formes de doublures constatées au niveau des formations proposées. C’est aussi pour répondre aux réelles attentes des entreprises qui souffrent de la rareté des ressources humaines dans les secteurs où elles opèrent. Et pour assurer la réussite à ces projets, une nouvelle organisation a été adoptée, avec une meilleure représentativité et par province. Une consolidation des secteurs historiques et actuels dont notamment le BTP, l’agroalimentaire, le tourisme et l’offshoring. En somme, la feuille de route pour la CGEM-Oriental est de veiller à l’application de ce qui a été conclu par la CGEM au niveau central tout en essayant de résoudre les problématiques transversales des PME (formation et ressource humaines, fiscalité, financements...) à travers des commissions dédiées.

Ali Kharroubi DNCR à Oujda, aujourdhui.ma (http://www.aujourdhui.ma/regions-details87940.html)